histoire du piercing à l'antiquité

L'histoire du piercing à travers les époques

Vous voulez en apprendre plus sur l’histoire des piercings ? Vous voulez savoir à quand remonte l’histoire du piercing

Alors lisez attentivement cet article ! 

Le perçage de la peau, tout comme la pigmentation artificielle de la peau, sont des pratiques très anciennes, ancrées dans le comportement et la culture humaine. 

Que ce soit un parti pris esthétique, une façon d’afficher ses croyances ou sa rébellion, le piercing dans la culture a une place très importante. Elle oscille entre un rôle ostentatoire, en tant qu’accessoire de mode, et un rôle fonctionnel, comme la démonstration d’un rang ou d’un titre. 

Vous allez découvrir

  • Les origines du piercing à la préhistoire
  • La place du piercing dans la préhistoire
  • L’influence de la religion dans le piercing
  • Les fonctions du piercing pour les différents peuples

Intriguant, pas vrai ? Alors commençons tout de suite !

- 45 000 à - 3 500 | Les prémisses de la pratique du piercing

histoire du piercing

En réalité, le piercing remonte à très loin dans l’histoire de l’humanité. Nous pouvons même affirmer que, dès l’émergence des premières sociétés primitives, les êtres humains utilisaient couramment les piercings

C’est particulièrement en Afrique, il y a plus de 45 000 ans, que nous avons pu recenser des traces de peuples et de tribus qui utilisaient des piercings. La tribu des Mursi, en Éthiopie, utilisaient des labrets en pierre au niveau des lobes d’oreilles et de la lèvre inférieure. 

Il est d’ailleurs intéressant de constater que ce peuple existe toujours aujourd’hui, et suit toujours les mêmes traditions et les mêmes rituels, dont la pose d’un labret à la lèvre du bas, qui va s’agrandir jusqu’à devenir un “plateau” ornée de motifs.

Nous ne savons pas avec précision le but de la pose du piercing, ni comment il était posé. Mais selon les hypothèses les plus réalistes, les perforations étaient effectuées avec des objets en forme :

  • d'aiguille
  • de pierre
  • d'os
  • de corne
  • d'arête de poisson. 


Le bijou placé était fait de la même matière que l’aiguille, et il est très probable que la cicatrisation et le désinfectant utilisés étaient des plantes aux propriétés antiseptiques, comme le néré. 

- 3 500 à 476 | Le piercing à l’Antiquité

L’antiquité est une période plus riche historiquement parlant, puisqu’elle nous a laissé bien plus de traces, d’écrits et de vestiges du passé. C’est pourquoi nous savons que le piercing était déjà une pratique bien connue

Le peuple égyptien, et tout particulièrement les castes aristocrate, dont les pharaons, sont souvent ceux qui portaient des bijoux de piercings. Dans les sarcophages de quelques-uns de ces rois et reines, nous avons retrouvé des boucles d’oreilles, comme dans la tombe de Toutankhamon par exemple. 

En plus, les fresques des temples égyptiens contiennent des dessins d’ennemis africains qui arborent aussi des piercings. Selon l’histoire, le piercing arrive en Égypte via l’invasion du peuple Hyksos, qui provient d’Asie. 

En Inde, ce sont via les portraits, les sculptures et toutes les représentations du bouddha que nous savons que les boucles d’oreilles étaient probablement une pratique courante. 

En effet, le bouddha étant la représentation d’une personne réelle, Siddartha Gautama, il est probable que ses lobes d’oreilles pendants soient dus au port de bijoux d’oreilles lourds qui ont affaissé ses lobes. 

Évidemment, lorsqu’il est représenté comme le bouddha, ou l’éveillé, il n’a aucun ornement en métaux précieux, car il symbolise l’ascétisme : une vie frugale, sage et abstinente. Le contraire des bijoux en or des hautes castes de l’époque.

Le rôle des croyances dans la pratique du piercing 

En Italie, à Rome plus précisément, un empereur a interdit le tatouage et les autres modifications corporelles (le piercing aussi) qui étaient alors des pratiques très courantes. Ceci était une décision motivée par la conversion au christianisme, qui proscrit les signes d’exubérances et prône la tempérance. 

C’est d’ailleurs pour cela que la pratique du piercing s’est perdu pendant des dizaines, parfois des centaines d’années au fil de l’histoire, la religion catholique à tendance à interdire ou au moins à condamner la modification corporelle

De même, nous savons que le coran interdit l’automutilation est l’altération de l’enveloppe physique, considérée comme parfaite. C’est donc logique que le tatouage et le piercing sont des pratiques incompatibles avec cette foi. 

Selon des croyances de l’époque de l’antiquité, les bijoux aux oreilles, sortes d’amulettes, pouvaient bloquer l’entrée des esprits malveillants par les oreilles des personnes. C’était donc une sorte de protection. 

Mais ces croyances étaient considérées comme un objet du passé, et elles devinrent rapidement obsolètes, remplacés par de nouveaux dogmes religieux plus stricts. 

Cependant, sur les continents d’Asie et d’Amérique, les croyances étaient très différentes et le piercing n’avait absolument pas la même réputation. Par exemple, selon certains peuples, les piercings au nez leur servait à ressembler à des animaux sauvages (comme un museau de félin). 

Ainsi, le piercing au nez était une façon de s’approprier le pouvoir de l’animal, sa vigueur, sa puissance et sa rapidité. Donc parfois, le perçage avait aussi pour objectif de procurer des vertus médicinales, mystiques ou spirituelles.

500 à 1400 | Le piercing à l’age médiéval 

Dans la continuité de ce dont nous venons de parler, au travers de l’expansion de la croyance catholique en Europe notamment, la pratique du piercing est devenue totalement incompatible avec les mœurs des peuples de cette région. 

Modifier l’image du corps est devenu un péché impardonnable : une pratique païenne. Le terme païen sert ici à désigner à la fois une pratique provenant d’anciennes croyances et une pratique de personne sans foi. 

D’ailleurs, au fil du temps, les piercings et le maquillage sont devenues des signes associés aux démons et au malin, et finalement, à l’enfer. Les représentations de créatures démoniaques sont souvent faites avec des corps hybrides et altérer avec des anneaux dans le groin par exemple. 

Par contre, dans d’autres parties du monde, à la même époque, le piercing est très courant. Que ce soit chez les tribus nomades d’Afrique, ou dans le peuple d’inde, le piercing est habituel, et c’est même parfois une forme de récompense. 

Chez les Indiens et au Pakistan, le piercing au nez est rituel, et c’est une tradition réservée uniquement aux castes supérieures. 

Sur le continent américain, notamment en Amérique centrale, chez les mayas et les aztèques, le perçage de la langue était très fréquent et servait à communiquer avec les dieux. 

Les anneaux aux tétons étaient un symbole de courage et de virilité et étaient portés par les hommes.

1400 à 1900 | Le piercing de la renaissance à l’époque contemporaine

piercing dans l'histoire

Le piercing à la Renaissance connait enfin un regain d’intérêt. Le piercing aux lobes d’oreilles est devenu une pratique très courante, dans toutes les strates de la société, grâce à un renouveau de l’intérêt pour la culture de l’antiquité. 

Ainsi, lors de la renaissance, les bijoux aux lobes d’oreilles sont devenus indispensable pour toutes les femmes, et il s’ajoute à la longue liste de parure de bijoux : colliers, bagues, bracelets. 

La boucle d’oreille devient même commune chez les hommes, vers le 17e siècle, lorsque les marins plaçaient leur argent dans des boucles d’oreilles en or massif, qui leur servait en quelque sorte de placement financier.

En plus, cela leur servait aussi à pouvoir payer les obsèques, si jamais ils mourraient en mer et que leurs corps était retrouvés. 

1900 à 2000 | Le piercing jusqu'à nos jours

Au début des années 1900, le piercing retombe dans l’oubli et devient une pratique peu commune. Le piercing est un signe distinctif, réservé aux marginaux, aux criminels, aux gitans ou aux pirates. Il provoque le rejet. 

Dans le même temps, il est aussi utile pour érotiser le corps et les différentes parties de la femme. Ainsi, pour la musique, les danseuses et les chanteuses avaient très souvent des boucles d’oreilles avec un clip, ce qui montrait que ce n’était pas un vrai piercing

Le bijou en soi n’avait aucune connotation, mais la pratique du piercing en elle-même était devenue synonyme de marginalité, de bizarrerie. 

C’est au cours des années 1970 que le piercing redevient populaire, avec la mode des hippies (qui s’inspire des pays comme l’inde, où le piercing n’a jamais cessé d’être mêlés à la tradition). 

Dans le milieu artistique, le piercing du septum relié au lobe est un symbole de rébellion. Il était fréquent chez les chanteurs et les musiciens de rock et de punk.

Le piercing, c'est une tradition !

C’est la fin de cet article. Finalement, vous avez pu découvrir que le piercing n’est pas un phénomène récent, et que c’est une pratique qui est reliée profondément à certaines cultures, notamment en inde et en Afrique.

Mais vous avez aussi appris que l’histoire du piercing en Europe est différente, et qu’elle a subi plus de rebondissements, que ce soit par des interdictions religieuses ou des regains d’intérêts. 

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